Art & Culture
Devenir sculptrice a toujours été une évidence. Bénédicte Dubart a pris le temps d’apprivoiser cette réalité, tout en semant les petites graines qui ont fini par germer au sommet. L’obstination, le travail, la passion n’ont jamais cédé aux doutes. Mais ont, en reevanche, galvanisé une détermination mettant à l’épreuve chacun de ses défis. Le dernier, le monumental fait éclater toute la puissance de son talent.
Un nouveau défi
Est-ce l'effet de son nouvel atelier ? Ce grand séchoir à lin dont la verrière s’élève à 10 mètres de haut sur une île de la Lys. Est-ce sa collaboration avec l'architecte Emmanuel Veauvy sur l’appropriation de ce grand espace ? Ou encore un échange avec son mari Lyderic Veauvy de l'agence TANK au sujet d'une sculpture monumentale pour le siège d'une grande société de la région dont l’architecte dessinait les plans ?
Des commandes qui affluent
La conjoncture de tous ces points a amené la sculptrice à voir plus grand et à s’autoriser un défi de taille. Tout récemment, la ville de Marcq-en-Barœul lui a commandé AU BORD DU MONDE, monumentale installée au Pont des Arts, complexe cinématographique. La réalisation d'une taille humaine de Fred Rister (compositeur de David Guetta) nourrit aussi son expérience du hors normes. L’équilibre des grands axes, l’occupation de l’espace, le jeu des équilibres, la légèreté aérienne soulignent une même signature.
L’évolution dans la constance
Que ses fidèles collectionneurs se rassurent, l’artiste continue à créer des sculptures d’intérieur et à expérimenter de nouveaux matériaux comme la plumasserie, le lin. Elle ouvre la possibilité d'agrandir des œuvres acquises à l’instar d’ALLEZ VIENS ou de MY WAY pour les adapter à de grands espaces extérieurs. Retrouvez ses ŒUVRES originales à l'Espace Dubart, 14 rue des Vieux murs dans le Vieux Lille, à la Galerie Montmartre Place du tertre à Paris et à Woussen Gallery sur la digue de Knooke le Zoute.
